Management et télétravail : gérer l’actualité

Au regard des retours et des besoins que nous font remonter nos clients, nous avons souhaité vous faire part de quelques observations afin de prévenir les difficultés qui apparaissent actuellement. Elles concernent plusieurs points :

  • Le risque de dispersion
  • Les tensions qui émergent
  • La fatigue des collaborateurs

Ces 3 problématiques sont une conséquence directe et logique de cette quatrième semaine de confinement. Si au départ la grande majorité des salariés a apprécié les bénéfices du télétravail (que nous avions cités dans un précédent article), la lassitude de l’enfermement et toutes les origines qu’elle peut avoir, commencent à se répercuter sur le travail. Promiscuité familiale, isolement social, temps qui se délite, de nombreux facteurs agissent sur le moral et l’assiduité des individus.

Télétravail et risque de dispersion

Travailler depuis le domicile s’avère de moins en moins aisé. Paradoxalement le rythme de croisière que nous pensions avoir structuré connait actuellement quelques à-coups. Entre les enfants qui sollicitent les parents, l’environnement qui reste identique même si un espace spécifique est dédié au travail (ce qui n’est pas toujours possible) et l’isolement social, la concentration et l’endurance s’en trouvent réellement menacées. Pour d’autres, une activité à mi-temps, ou qui ne remplit pas la journée, menace à moyen terme la motivation et la structuration du temps.

Management et télétravail : Les tensions qui émergent

Elles sont d’abord individuelles, car ce que nous avons précédemment cité s’applique sur ce point aussi. Mais nous avons également remarqué que si les premières visio-conférences se pratiquaient dans un esprit bon enfant et détendu, où chacune et chacun témoignait de sa bonne volonté à poursuivre le travail, les esprits commencent à s’échauffer. Des formes de jugement sur l’hétérogénéité des efforts réciproques commencent à poindre, et les échanges se durcissent, parfois sous forme d’allusions, et parfois plus franchement. Ces tensions sont à prendre très au sérieux, car une fois déconfinés, les représentations sur les uns et les autres quant à leur contribution à l’effort collectif pendant le confinement vont être importés au sein de l’entreprise, et le plaisir de se retrouver autour de la machine à café va être fatalement entaché de rancœurs et de nouvelles inimitiés. De plus, et en restant optimistes, nous savons qu’il reste encore quelques semaines à tenir. Il est donc primordial de veiller au maintien d’un climat social favorable.

Management et télétravail : La fatigue des cadres et des collaborateurs

Encore un effet du confinement. Si au tout début les bienfaits d’être par exemple libéré des contraintes de trajet ont été souvent évoqués, la conjugaison confinement / télétravail est une véritable source de fatigue psychologique. La lassitude issue d’un environnement unique et d’une réduction, voire disparition des interactions sociales « réelles », impactent les collaborateurs. De plus, certains d’entre eux commencent à se plaindre de la cadence très élevée qui leur est imposée (ou qu’ils s’imposent). Certains dirigeants et cadres notamment, qui enchaînent réunions sur réunions, assorties d’une production dont il faut s’acquitter très rapidement (du moins le ressentent-ils comme tel), missions auxquelles s’ajoutent le management à distance de leurs équipes et l’inquiétude sur les mois à venir, sont en train de saturer. Pour autant, la reprise va nécessiter une véritable énergie et une pleine possession de ses moyens.

Quelques conseils

  • Faites le point avec vos collaborateurs sur les modalités de travail mises en place
  • Evaluez vos pratiques de management à distance
  • Engagez les modifications qui s’imposent
  • Contactez individuellement les collaborateurs (si leur nombre le permet) pour recueillir leurs ressentis ou les préconisations qu’ils n’oseraient faire en visio collective

 

Quoi qu’il en soit n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez un support ou des conseils plus individualisés.

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Gestion du stress et des émotions : où en êtes-vous ?

Quel est votre état de stress ?

C’est le mal du siècle ! Combien de gens autour de nous sont capables de nous dire qu’ils se sentent stressés? Combien souffrent de stress et ne se l’avouent pas ? Comment évaluer que nous sommes en proie à cet état, et comment mesurer avec quelle intensité il nous atteint ?

Le stress se manifeste toujours de manière symptomatique, et si l’ensemble de ses manifestations sont connues, nous ne les ressentons pas de manière identique et dans la même proportion. Pour connaître votre état de stress, commencez donc par faire l’inventaire des symptômes qui y sont associés, ceux que vous ressentez, ceux qui vous gênent au quotidien, ceux qui entravent votre action, vos pensées et vos relations aux autres.

Gestion du stress : Les symptômes du stress

Ils sont nombreux. Faisons dans un premier temps une distinction entre ses manifestations somatiques et psychiques.

Gestion du stress : Le stress altère le corps

Rappelons la définition de la santé donnée par l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) : « un état de complet bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». La santé, associée à un état de complet  bien-être, s’appréhende donc dans sa globalité.

La peau est le donneur d’alerte le plus visible. Des dermatoses telles que le psoriasis ou l’eczéma ont des origines diverses, mais sont aussi des indicateurs de votre état de stress. Plus ils sont observables, plus ils impactent votre rapport aux autres et leurs représentations, et plus votre niveau de stress augmente, participant ainsi à une véritable dégradation de votre qualité de vie. Un véritable cercle vicieux.

Le cœur est touché lui aussi. L’élévation de la tension artérielle et du rythme cardiaque inhérente au stress ressenti, ne pourra être bénéfique à l’un des organes les plus précieux de notre santé. Accentuation du risque de problèmes et d’accidents cardiovasculaires eux-même potentiellement aggravés par des addictions telles que le tabac et l’alcool (même modérément) et une hygiène alimentaire déséquilibrée (augmentation du cholestérol) , on comprend aisément les conséquences d’un niveau de stress élevé.

D’autres parties du corps sont atteintes elles-aussi : problèmes digestifs (crampes, reflux, nausées), courbatures et contractures musculaires, augmentation du diabète, troubles de l’érection, troubles de la libido, affaiblissement du système immunitaire, etc.

A ces risques vont s’ajouter d’autres manifestations qui vont elles aussi dégrader votre santé : Troubles du sommeil (difficultés à s’endormir, réveil nocturne, sommeil agité, insomnies, etc.),et Troubles du Comportement Alimentaire (grignotage, excès alimentaires, etc.) qui vont s’accompagner de variations pondérales (prise de poids). Ces troubles vont de plus avoir des conséquences qui vont augmenter votre état de stress : la fatigue qui va s’accumuler et ne vous permettra plus d’avoir les idées claires et de vous sentir « en forme », les variations pondérales qui vont agir sur votre estime de soi, et la menacer.

Gestion du stress : Le stress altère la tête

C’est dans votre propre évaluation d’un « état intérieur » dysfonctionnel qui altère également  les relations à votre entourage que vous pouvez le mieux prendre conscience de votre niveau de stress.

Variation de l’humeur, irritabilité, colère, démotivation, mélancolie, tristesse, déprime, angoisse, pouvant aller jusqu’à des crises de panique, voire pire, sont autant de troubles qui ont des conséquences sur votre travail, vos relations à vos collègues, vos amis, votre famille, etc. Ce sentiment d’être débordé(e) constamment, d’être incompris(e), d’être « sous pression », pour lequel vous n’arrivez pas à trouver de solution, sinon celle de vous éloigner…de tout ! Or, nous le savons, s’éloigner n’est pas toujours possible, et surtout, s’éloigner peut apporter un bien-être temporaire, mais ne vous fera pas éviter de retomber dans les mêmes difficultés au retour.

Comprenons qu’il est en soit inutile d’être attentif à votre alimentation, de réduire votre consommation d’alcool, d’arrêter de fumer, et de vous remettre au sport, si par ailleurs vous négligez les origines de votre stress. Vous n’agirez que sur les symptômes, et pas sur l’origine.

Les émotions : l’origine du stress

Rappelez-vous, quelle est la dernière chose qui vous a stressé ?

L’approche d’une échéance et la crainte de ne pouvoir la tenir ? Un objectif important et la crainte de ne pas arriver à l’atteindre ? Un embouteillage et la crainte de rater son avion ? L’annonce d’un diagnostic et la crainte de son contenu ? La perspective d’une discussion et la crainte qu’elle vous soit défavorable? Les soucis provoqués par un être cher, et la crainte qu’il ne s’en sorte pas ? Un diplôme à passer et la crainte de ne pas l’obtenir ? Un problème d’argent et la crainte qu’il n’entraîne des conséquences néfastes ?

Comme on le voit, de nombreuses situations peuvent générer du stress (on les désigne d’ailleurs comme des « agents stresseurs« ) . En les examinant, on peut constater deux choses :  elles ont un dénominateur commun, et peuvent être segmentée en deux catégories.

Leur dénominateur commun ? La peur ! La peur d’être en retard, la peur de ne pas y arriver, la peur d’échouer, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de manquer, la peur d’une perspective grave, la peur du changement, etc. Les origines [du stress] sont nombreuses.

Comme on le voit, il est possible d’opérer rapidement deux distinctions : la durée et l’intensité. Avoir peur (et être stressé) à l’idée de rater son avion, n’est pas comparable à la peur, plus intense et durable, de ne pas respecter une échéance ou de ne pas être à la hauteur d’une responsabilité. Quoi qu’il en soit la peur est à l’origine de ces états, et la peur, c’est une émotion !

Gestion des émotions – Gestion du stress

La Gestion des émotions et l’un des principaux leviers d’efficacité dans notre vie professionnelle. Les compétences techniques et l’expérience œuvrent à la qualité de nos actions, mais lorsque les contextes, les publics, et l’environnement se complexifient et que la fatigue augmente, ce sont généralement nos émotions qui prennent le dessus et ne nous permettent plus de gérer les situations difficiles avec discernement. De plus, elles affectent l’ensemble des sphères de notre vie personnelle qui ne jouent plus leur rôle de régulateur en permettant d’évacuer les pressions accumulées dans notre vie professionnelle.

Lorsqu’il s’agit d’émotion, nous sommes assez inégaux. Selon le parcours de vie, l’éducation reçue, l’environnement, chacun noue avec ses propres émotions une relation spécifique. Par contre, elles se logent toutes au même endroit et transitent de la même façon. C’est à partir de la neurobiologie que nous pouvons matérialiser ces fameuses émotions. Du paléo-cortex au néo-cortex, comprendre ce qui les active et pourquoi, est la première étape à leur bonne appréhension. On n’agit jamais correctement sans connaissance, et c’est à partir de cette connaissance que chacun d’entre nous sera à même de comprendre l’origine et les manifestations des émotions ressenties, de manière à ne plus laisser court à des réactions affectisées qui troublent la réflexion et altèrent la prise de décision, voire anéantissent la compétence.

La gestion du stress c’est la capacité de connaître et gérer ses émotions. Il ne s’agit donc pas uniquement de savoir maîtriser ses peurs ou sa colère, mais de savoir aussi stocker les émotions positives, adopter naturellement une juste distance face aux contrariétés, apprendre à être pro-actif, et ainsi, améliorer sa qualité de vie et sa capacité à réagir aux événements qui la traversent.

Pour y parvenir, de nombreuses voies existent, et la meilleure sera celle qui correspond le mieux au besoin que vous avez. Formation, coaching, accompagnement d’équipe, besoin personnel ou envie d’accroître vos compétences managériales ou votre endurance de dirigeant, la gestion du stress et des émotions est l’une des réponses les plus adaptées pour atteindre vos objectifs.

Pour en savoir plus : https://www.ihos.fr/contact/